L'utilisation de ce site est soumise à notre notice d'information sur la protection des données personnelles et à nos conditions d'utilisation.
Comme toute maladie chronique, la spondylarthrite ankylosante (SA) est une maladie qui nécessite un suivi au long cours. Dans le cas présent, le suivi médical permet d’une part d’évaluer l’activité de la maladie et d’autre part de contrôler l’efficacité de la prise en charge afin de l’adapter au mieux. De ce fait, pour assurer un bon suivi, il est important :
- De bien respecter la fréquence des examens médicaux,
- De bien suivre les soins prescrits,
- De planifier certains événements de vie comme une grossesse, des vaccinations, un voyage à l’étranger.
Les modalités et la fréquence du suivi sont fonction de chaque personne ; elles vont dépendre de la présentation de la maladie, de son évolution et du traitement. Néanmoins, les décisions concernant tous les aspects de ce suivi ne sont pas unilatérales. En effet, le médecin traitant (en lien avec le rhumatologue) et le patient peuvent convenir ensemble du rythme des consultations et des examens à réaliser. En général, et sauf urgence, le rythme recommandé est d’une à deux fois par an. Au-delà de ce suivi et du fait de l’espacement des consultations médicales, le rôle du patient est primordial.
Le patient, au cœur du suivi : « pourquoi » et « comment » ?
Acteur à part entière, le patient a un rôle central dans le suivi de sa maladie et de sa prise en charge : tout d’abord sur le traitement, notamment en respectant au mieux la prescription médicale mais également sur la surveillance de sa maladie, en étant attentif à son évolution, et enfin sur les soins.
Les traitements de la SA doivent en général être pris régulièrement et/ou sur le long terme. Mais la prise régulière d’un traitement n’est pas toujours aisée. Il existe différentes astuces qui peuvent aider les patients à respecter la prescription médicale et bien suivre la prise de leur traitement. Le traitement médicamenteux fera l’objet d’un suivi régulier (efficacité et tolérance). Dans tous les cas, il ne faut pas interrompre son traitement sans avis médical préalable.
|
![]() |
![]() |
Le suivi médical : vers qui se tourner ?
Au-delà des atteintes articulaires, la peau, l’œil ou encore les intestins peuvent être atteints chez un patient avec une SA. Elle peut donc nécessiter une prise en charge pluridisciplinaire dès le diagnostic. L’équipe médicale se compose du médecin traitant et/ou du rhumatologue, fréquemment entourés d'un chirurgien orthopédique, et, en fonction de la prise en charge mise en place, d’autres professionnels de santé :
- Masseur-kinésithérapeute et ergothérapeute
- Infirmiers
- Ophtalmologiste
- Dermatologue
- Gastro-entérologue
- Pédicure-podologue
- Spécialiste de médecine physique et de réadaptation
- Psychologue
Il est important que le patient connaisse bien sa pathologie pour être en mesure de faire face à certaines situations de la vie quotidienne, pour surveiller l’évolution de sa maladie et pouvoir identifier certains signes d'aggravation ou de complication. Pour s’informer, le patient peut demander conseil à son médecin et à l’ensemble des professionnels de santé mais il peut également se tourner vers les associations de patients.
Partager cette page par Email